La dépression clinique est un trouble complexe de l’humeur dans lequel interviennent divers facteurs, notamment la prédisposition génétique, la personnalité, l’état de stress et la chimie du cerveau. Son traitement peut comprendre la psychoéducation, la psychothérapie, la médication et les thérapies de stimulation cérébrale (électroconvulsivothérapie, stimulation magnétique transcrânienne et magnétoconvulsivothérapie).
La dépression se distingue nettement de la simple morosité.
Parfois appelée trouble dépressif majeur, la dépression clinique est un trouble complexe de l’humeur dans lequel interviennent divers facteurs, notamment la prédisposition génétique, la personnalité, l’état de stress et la chimie du cerveau. Bien qu’une rémission soudaine puisse se produire, la dépression n’est pas un problème de santé dont on peut se guérir par soi-même.
Certaines formes de dépression peuvent se développer dans des circonstances uniques :
La dépression est plus fréquente chez les femmes, bien que la différence entre les sexes diminue avec l’âge au Canada. Il se pourrait que de nombreux facteurs hormonaux contribuent à ce taux élevé chez les femmes, en particulier les changements dus au cycle menstruel, à la grossesse et à la période suivant l’accouchement, aux fausses couches, à la préménopause et à la ménopause.
Les hommes atteints de dépression ont davantage tendance à être irritables, à se mettre en colère et à éprouver du découragement. C’est pourquoi la dépression est plus difficile à reconnaître chez eux. Bien qu’il y ait davantage de femmes qui font des tentatives de suicide, le taux de décès par suicide est quatre fois plus élevé chez les hommes.
Certaines gens croient – à tort – que la dépression est normale chez les personnes âgées. Ces dernières sont généralement réticentes à avouer qu’elles ressentent du désespoir ou de la tristesse, qu’elles n’éprouvent plus le même intérêt à l’égard d’activités qui leur procuraient du plaisir ou qu’elles ont du mal à se remettre de la perte d’un être cher.
Un enfant atteint de dépression peut manifester cet état en faisant semblant d’être malade, en refusant d’aller à l’école, en se cramponnant à ses parents ou en ayant une peur maladive qu’ils ne meurent. Les enfants plus âgés ont tendance à bouder, à s’attirer des ennuis à l’école, à voir tout en noir, à être grincheux et à se sentir incompris. Les comportements normaux variant selon les phases de l’enfance, il n’est pas facile de savoir si un enfant traverse une crise passagère ou s’il fait une depression.
Le principal symptôme de la dépression est un sentiment d’abattement et de désespoir qui :
Autres symptômes de la dépression :
Il n’y a pas une seule cause de dépression.
Parmi les facteurs pouvant déclencher une dépression, on peut citer :
Dépression et maladie physique
Les symptômes de la dépression peuvent :
Pour diagnostiquer la dépression, le fournisseur de soins de santé pose des questions pour savoir si la personne se sent morose ou désespérée, ou si elle n’éprouve aucun intérêt ou plaisir à faire des activités. Dans une évaluation de suivi, il pourrait se renseigner sur :
Aucune analyse de laboratoire ne permet de diagnostiquer la dépression, mais le professionnel de soins de santé peut mener certains tests pour écarter la possibilité d’affections médicales caractérisées par des symptômes semblables à ceux de la dépression.
Les traitements suivants sont les plus courants :
Ces traitements peuvent être appliqués séparément ou conjointement. Les organismes d’entraide, gérés par les clients du système de soins en santé mentale et leurs familles, peuvent jouer un grand rôle dans le traitement et le rétablissement des personnes touchées par la dépression.
La dépression clinique doit être prise en charge tout au long de la vie. Comme il en va de certaines autres maladies (diabète, par exemple), on peut maîtriser efficacement la dépression en alliant au traitement une bonne hygiène de vie. Par ailleurs, en prêtant attention aux signes précurseurs de la rechute, il est possible d’éviter la réapparition d’épisodes dépressifs majeurs.
Comment l’alcool et les autres drogues influent-ils sur la dépression?
L’alcool, les drogues de rue et certains médicaments sur ordonnance peuvent soulager temporairement certains des symptômes de la dépression. Cependant, cette automédication masque simplement — et parfois aggrave — les symptômes. Chez certaines personnes, la dépression peut même être déclenchée par l’abus d’alcool et d’autres drogues.
Est-ce que le fait d’avoir un épisode dépressif augmente le risque d’épisodes futurs?
Selon les recherches, les personnes qui ont eu un épisode de dépression ont 50 pour cent de risque de vivre un autre épisode à un moment donné de leur vie. Après deux épisodes dépressifs, le risque de rechute grimpe à 80 %.
La meilleure protection contre les rechutes consiste à se faire à l’idée que la dépression est une maladie qui doit être prise en charge tout au long de la vie, même pendant les périodes de bonne santé.
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