Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité affecte le champ d’attention et la concentration, et peut s’accompagner d’impulsivité et d’hyperactivité.
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est l’un des troubles les plus courants chez les jeunes. Il affecte le champ d’attention et la concentration, et peut s’accompagner d’impulsivité et d’hyperactivité.
La plupart des jeunes sont parfois inattentifs, facilement distraits, impulsifs ou très actifs. Ils peuvent être atteints du TDAH si ces comportements se manifestent souvent et sont plus graves que chez les jeunes du même âge ou du même niveau de développement. Un diagnostic de TDAH peut également être posé si les comportements persistent et influent négativement sur la famille de la personne, ainsi que sa vie sociale et scolaire.
Les études ont révélé différents taux de TDAH chez les jeunes, allant de 1 % à 13 %. Le TDAH est de trois à quatre fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
Bien que l’agression ne soit pas un symptôme particulier du TDAH, ce trouble est souvent diagnostiqué chez les jeunes qui ont un comportement agressif. Les études n’ont pas établi un lien précis entre le TDAH et l’agression chez les jeunes. Certains comportements qui ne sont pas des symptômes clairement définis du TDAH, mais qui y ont été associés, peuvent mener à l’agression.
Il s’agit notamment de ce qui suit :
Les symptômes du TDAH se divisent en deux grands groupes : les comportements d’inattention et les comportements d’hyperactivité et d’impulsivité. On peut diagnostiquer le TDAH chez les jeunes si, au cours de la période de six derniers mois ou plus, ils ont manifesté six comportements d’inattention, d’hyperactivité ou d’impulsivité, ou plus.
Comportements d’inattention
Comportements d’hyperactivité
Comportements d’impulsivité
On ne connaît pas les causes exactes du TDAH, mais il semble être attribuable surtout à des facteurs génétiques. Les enfants nés dans des familles ayant des antécédents de TDAH sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de TDAH que les enfants qui n’en ont pas. Bien qu’il y ait eu des tentatives visant à établir un lien entre le TDAH et le style d’éducation de l’enfant par les parents, l’exposition à la télévision dès le jeune âge et l’exposition à des facteurs environnementaux, il n’y a pas encore de preuves concluantes à cet égard.
Un certain nombre d’interventions thérapeutiques efficaces peuvent aider les jeunes atteints du TDAH. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut renforcer l’estime de soi, réduire les pensées négatives et améliorer les compétences en résolution de problèmes. La TCC peut également aider les gens à acquérir la maîtrise de soi et à améliorer leurs aptitudes sociales.
Les parents peuvent apprendre à mieux encadrer le comportement de leurs enfants en suivant une formation en gestion parentale. Les enseignants peuvent concevoir des programmes à l’intention des jeunes atteints du TDAH afin d’encourager la réussite plutôt que l’échec, et de s’attaquer aux troubles d’apprentissage concomitants que les élèves pourraient avoir, comme la difficulté à lire. Un enfant atteint de TDAH qui suit un traitement convenable peut mener une vie productive et fructueuse.
Toute personne qui travaille ou fait du bénévolat auprès de jeunes atteints (ou, de l’avis de la personne, pourraient être atteints) du TDAH, pourrait profiter des conseils suivants :
Dans une salle de classe :
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