La démence est une dégénérescence cérébrale qui altère la capacité d’une personne de penser, de parler, de fréquenter des gens et d’accomplir les tâches de la vie quotidienne.
En vieillissant, il nous faut plus de temps pour apprendre et nous rappeler certaines informations. Nous sommes nombreux à craindre que chaque fois que nous avons du mal à nous souvenir d’un nom, d’un mot ou d’un événement, il pourrait s’agir des signes avant-coureurs de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection connexe.
La démence n’est pas une manifestation normale du vieillissement, seulement un pour cent des cas de perte de mémoire menant à la démence. Il s’agit d’une dégénérescence cérébrale anormale qui entraîne des changements dans la capacité d’une personne de penser, de parler, de socialiser et de vaquer à ses occupations quotidiennes.
La maladie d’Alzheimer est la forme la plus fréquente de démence, suivie de la démence vasculaire, de la démence à corps de Lewy et de la démence frontotemporale. La démence affecte environ deux pour cent des Canadiens âgés entre 65 et 74 ans, et 35 pour cent des personnes âgées de plus de 85 ans.
Les premiers signes de démence sont très subtils — souvent sans perte de mémoire — et difficiles à déceler. Ils peuvent être causés par la dépression, les médicaments, les troubles nutritionnels et de nombreuses autres maladies. La démence évolue à des rythmes différents selon la personne.
Une personne atteinte de démence est susceptible d’avoir au moins quelques-uns des signes suivants :
La démence, quelle qu’en soit la cause, présente un ou plusieurs des symptômes suivants :
Le risque d’acquérir la démence augmente avec l’âge.
Pour prodiguer des soins convenables, il est essentiel de dépister la démence tôt et de déterminer son type particulier. Un diagnostic précoce donne à la personne qui en est atteinte, ainsi qu’à sa famille et à ses amis, le temps de se préparer et de trouver les bonnes ressources capables de l’aider à conserver son indépendance.
Bien qu’il n’y ait pas de remède à la démence, on peut retarder les effets de la maladie et prolonger son indépendance en stimulant le cerveau. La lecture, l’acquisition de nouvelles habiletés, l’exercice et les relations sociales constituent des mesures concrètes pour veiller à sa santé mentale et physique le plus longtemps possible.
À mesure que la démence évolue, différentes parties du cerveau sont touchées, ce qui entraîne une multitude de changements et un affaiblissement des capacités. Dans l’état actuel des connaissances sur la démence, les capacités perdues ne sont plus recouvrées. Les médicaments qui stimulent la mémoire peuvent préserver plus longtemps cette faculté.
La personne qui reçoit un diagnostic de démence doit :
Restez à l’écoute – soyez informés par courriel des actualités de CAMH, des dernières découvertes et des nouvelles façons de participer.
Veuillez sélectionner un bulletin :
Merci de compléter ce qui suit:
Champs requis
Nous nous ferons un plaisir de vous tenir au courant, de vous inspirer et de vous inviter à participer à tout ce qui concerne CAMH.
Votre don contribuera au financement de la recherche de pointe en santé mentale qui aide les gens à cheminer vers le rétablissement.