Les hallucinogènes sont des drogues psychédéliques qui peuvent potentiellement changer la vue, l’audition, le goût, l’odorat ou le toucher, et affecter l’humeur et les pensées.
Les hallucinogènes
Types d’hallucinogènes : LSD, mescaline, psilocybine, PCP, cannabis, ecstasy, kétamine, salvia et bien d’autres.
Le terme « hallucinogènes » fait référence à différentes drogues, également qualifiées de drogues « psychédéliques ». Bien que les effets de ces drogues varient énormément, elles modifient toutes les sens, qu’il s’agisse de la vue, de l’audition, du goût, de l’odorat ou du toucher, et altèrent l’humeur et les pensées. Prises à forte dose, elles peuvent toutes entraîner des hallucinations ou donner l’impression à la personne qu’elle voit, entend et sent des choses qui ne sont pas vraiment présentes.
La plupart des hallucinogènes consommés en Amérique du Nord appartiennent à l’une des six catégories suivantes :
Certains hallucinogènes proviennent de champignons (psilocybine), de cactus (mescaline) et d’autres plantes (cannabis, salvia). Parmi ces derniers, le cannabis et la psilocybine sont pratiquement toujours consommés sous leur forme naturelle. Bien que le LSD ne soit utilisé que sous forme synthétique, une drogue apparentée, le LSA, se trouve dans la nature. D’autres hallucinogènes, comme la MDMA et la kétamine, sont fabriqués en laboratoire.
L’usage des hallucinogènes remonte à l’Antiquité, lié aux pratiques religieuses, à la médecine, à la magie et aux prophéties. Dans les années 1960 et 1970, les hallucinogènes sont devenus le symbole de la contre-culture parmi les jeunes d’Amérique du Nord et d’Europe. Dans les années 1990, la consommation d’hallucinogènes a été associée aux fêtes techno.
Selon un sondage mené en 2007 auprès d’élèves de l’Ontario de la 7e à la 12e année, au moins une fois au cours de l’année précédente :
Selon un sondage mené en 2004 auprès de Canadiens âgés de 15 ans et plus :
Les effets des hallucinogènes varient en fonction de plusieurs facteurs :
Les hallucinogènes entraînent principalement des effets psychoactifs (qui modifient l’activité mentale) dont l’intensité peut être faible ou forte. Ces effets varient d’une drogue à l’autre, d’une personne à l’autre, d’un épisode de consommation à l’autre, et peuvent même varier considérablement pendant la consommation. Ils peuvent aller de l’extase à la terreur, d’une légère distorsion de la réalité à des hallucinations (les personnes pensent que les visions ou autres sensations induites par les drogues sont en fait réelles).
Les différents types d’hallucinogènes produisent différents effets. Par exemple :
Le LSD produit un kaléidoscope d’images visuelles et modifie la perception. Les personnes qui prennent du LSD savent normalement que les hallucinations ne sont pas réelles; cependant, les effets peuvent leur sembler réels.
L’ecstasy donne des sensations agréables et entraîne des sentiments de compassion et d’intimité.
La kétamine produit un effet de flottement qui peut être soit agréable, soit terrifiante.
La salvia cause des effets hallucinogènes intenses, de courte durée, comme l’impression qu’on peut sentir les sons ou entendre les couleurs.
Les effets de certains hallucinogènes, comme le LSD, durent des heures, alors que ceux d’autres substances, comme la salvia, sont de courte durée.
La plupart des personnes qui prennent des hallucinogènes le font à l’occasion. La consommation répétée d’hallucinogènes, comme le LSD ou l’ecstasy, entraîne une accoutumance, c’est-à-dire que des quantités de plus en plus grandes sont consommées afin d’en ressentir les effets. La sensibilité à la drogue réapparaît si la personne en cesse tout consommation pendant un certain temps, puis la reprend. On ne ressent normalement pas d’effet de sevrage lorsqu’on arrête de prendre des hallucinogènes. Cependant, les personnes peuvent développer une dépendance psychologique qui leur donne l’impression d’avoir besoin de prendre de la drogue.
La plupart de ces drogues sont illégales et non réglementées, et peuvent inclure des toxines ou même ne pas contenir la drogue sous le nom de laquelle elles sont vendues. Par exemple, les drogues vendues sous forme d’ecstasy ne sont pas normalement de la MDMA pure. Elles peuvent contenir d’autres drogues, comme la méthamphétamine. Les drogues vendues comme de la mescaline ne contiennent presque jamais cette substance.
Les hallucinogènes modifient les perceptions et les comportements. Les personnes qui en consomment peuvent devenir désorientées, manquer de jugement et prendre des risques.
De nombreux hallucinogènes peuvent avoir des effets désagréables ou toxiques (comme la stramoine et la belladone). Les plantes hallucinogènes peuvent être confondues avec d’autres plantes toxiques ou mortelles, comme les champignons.
Bien que les travaux de recherche à ce sujet soient rares, la consommation d’hallucinogènes durant la grossesse peut nuire au développement du fœtus et augmenter les risques de fausse couche.
Bien que ce soit rare, les hallucinogènes peuvent causer des « flash-back », des souvenirs spontanés d’expériences de consommation de la drogue des jours, des semaines ou même des années après. Chez certaines personnes, un état dépressif ou anxieux peut perdurer longtemps avoir pris ces drogues.
© Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2004, 2009.
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