De : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
L’immigration francophone est au cœur des priorités du gouvernement du Canada. Le pays a toujours agi en tant que précurseur dans ses initiatives pour accueillir le plus grand nombre possible de personnes immigrantes d’expression française, et ce, en instaurant des initiatives novatrices afin de favoriser la contribution des nouveaux arrivants au sein des communautés en situation minoritaire et ainsi maintenir le tissu social de notre pays.
L’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, annonce aujourd’hui l’expansion du programme Mobilité francophone. En vigueur pour une période de deux ans, cette mesure d’expansion permet à un employeur canadien de faire une offre d’emploi à une personne admissible ayant une maîtrise modérée de la langue française pour toute la Classification nationale des professions, à l’exception des emplois en agriculture primaire. Cette mesure, initialement réservée aux travailleuses et travailleurs étrangers temporaires d’expression française hautement qualifiés, ouvre maintenant les portes à un plus grand nombre de personnes immigrantes d’expression française en leur offrant l’occasion d’acquérir de l’expérience de travail au Canada et de se qualifier pour la résidence permanente.
Les critères d’aptitudes en français ont également été mis à jour pour toutes les personnes étrangères qui présentent une demande de permis de travail dans le cadre du programme Mobilité francophone. Les candidats et candidates doivent avoir une maîtrise modérée du français, pour la compréhension et l’expression orales. Cela équivaut au niveau 5 des exigences linguistiques. Ces nouvelles exigences linguistiques répondent aux besoins linguistiques en français pour l’ensemble de ces professions et permettront d’élargir le bassin de francophones admissibles.
De plus, les personnes qui présentent une demande doivent dorénavant fournir une preuve qu’ils répondent aux exigences linguistiques. Cette preuve peut être, par exemple, les résultats au Test d’évaluation de français ou au Test de connaissance du français, un diplôme ou grade d’un collège ou d’une université francophone, ou un document qui confirme des études dans un établissement francophone.
Ces changements au programme Mobilité francophone permettent au gouvernement du Canada de solidifier son engagement à favoriser la croissance démographique et la prospérité économique du pays. Ils lui permettent également de poursuivre sa quête pour contribuer à la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire et pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre.