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Psychothérapie est un terme générique qui décrit une forme de traitement fondé sur le « dialogue » et entrepris par un.e thérapeute.
Psychothérapie est un terme générique qui décrit une forme de traitement fondé sur le « dialogue » et entrepris par un.e thérapeute. L’objectif est de soulager la détresse que ressent une personne en l’incitant à exprimer ses sentiments, de l’aider à changer les attitudes, les comportements et les habitudes qui lui nuisent, et de l’inciter à adopter des stratégies plus constructives et mieux adaptées qui l’aideront à affronter ses difficultés.
Pour qu’une psychothérapie produise de bons résultats, elle doit reposer sur une relation de soutien dans laquelle la personne se sent à l’aise et en confiance avec son ou sa thérapeute.
Une psychothérapie peut aborder des problèmes immédiats (thérapie à court terme, jusqu’à 16 séances) ou des problèmes plus complexes qui durent depuis longtemps (thérapie à long terme).
Parmi les modèles de psychothérapie, citons :
Que vous choisissiez de consulter un.e thérapeute seul.e, avec votre conjoint.e ou avec un membre de votre famille, ou encore en groupe (avec des participants que vous ne connaissez pas), votre choix dépendra du type de problème que vous éprouvez. Les séances individuelles durent généralement de 20 à 50 minutes. Les séances de groupe ou de famille peuvent durer plus longtemps.
La thérapie familiale met l’accent sur la modification des interactions au sein d’une famille, et vise à améliorer la compréhension et la communication entre ses membres, tout en évitant de mettre le tort sur l’un ou l’autre. La thérapie familiale est généralement indiquée lorsque le système familial s’avère être un facteur dans les difficultés qu’éprouve un des membres de la famille (p. ex. l’enfant ou l’adolescent.e).
Lorsque les difficultés qu’éprouve un des membres de la famille affectent ses proches, la thérapie familiale peut aider les membres à gérer la situation et à mieux s’y adapter. Le ou la « client.e identifié.e » (la personne aux prises avec un problème) et les membres de sa famille peuvent tous bénéficier de ce genre de thérapie.
La thérapie de couple aide les conjoints à résoudre les problèmes et les conflits qu’ils ne peuvent pas régler eux mêmes. Les conjoints rencontrent un.e thérapeute pour parler et exprimer leurs sentiments. Le but de ce genre de thérapie est d’aider chaque personne à mieux se connaître, et à mieux connaître son ou sa conjointe. Si les conjoints sont prêts à changer, leur thérapeute peut les aider.
La thérapie de groupe réunit de huit à 12 personnes confrontées à des problèmes similaires, et peut les aider à réduire leur sentiment d’isolement.
D’habitude, chaque groupe est dirigé par un ou deux professionnels en santé mentale, qui guident le processus thérapeutique et qui, au besoin, assurent une structure et une supervision. Un groupe peut aborder chaque semaine les problèmes qui surviennent (groupe axé sur le processus), ou il peut suivre une structure préétablie.
Les médecins de famille ou omnipraticiens sont souvent les premiers professionnels de la santé à qui une personne se tourne pour un problème de santé mentale. Un médecin de famille peut vous prescrire un médicament, parler brièvement avec vous de vos préoccupations, ou encore vous orienter vers un.e spécialiste en santé mentale. Certains omnipraticiens offrent une psychothérapie à temps plein.
Les psychiatres possèdent un diplôme de médecine et ont cumulé cinq ans de formation psychiatrique. Parce que les psychiatres sont aussi des médecins, ils sont autorisés à prescrire des médicaments et à offrir une psychothérapie. En tant que médecins, les psychiatres sont plus susceptibles de diagnostiquer les liens entre divers problèmes psychiatriques et physiques. Certains clients disent que les psychiatres ont tendance à privilégier les médicaments plutôt que la thérapie par le dialogue, peut-être en raison de leur formation médicale. Mais certains psychiatres mettent plutôt l’accent sur la psychothérapie.
Il est souvent très difficile de trouver rapidement un.e psychiatre disponible, surtout si l’on habite en dehors d’un grand centre urbain. En fait, dans certaines collectivités insuffisamment servies, il se peut que l’hôpital le plus proche n’ait aucun.e psychiatre. Les petits hôpitaux dépendent souvent de la visite d’un.e psychiatre d’une grande ville ou de vidéoconférences, lors desquelles un.e psychiatre évalue ses clients et mène un suivi depuis une autre ville.
Les psychologues ont au moins neuf ans de formation universitaire et un an de pratique supervisée, et une longue expérience de l’évaluation, dont l’établissement de diagnostics et la prestation de services de thérapie. Un.e psychologue détient un Ph.D. ou un D. Psy. La plupart des régimes provinciaux d’assurance maladie ne couvrent pas les honoraires des psychologues, et ces derniers n’ont pas le droit de prescrire des médicaments. Cependant, les services qu’ils fournissent par l’intermédiaire des hôpitaux, des organismes communautaires ou des cliniques ou bureaux privés sont parfois gratuits.
Les professionnels de certains autres domaines (p. ex. travail social, soins infirmiers, ergothérapie) offrent parfois des services de thérapie. Selon leur domaine, leur formation peut varier d’un diplôme de premier cycle au Ph.D. Ces professionnels sont nombreux à compléter leur éducation en suivant une formation en counseling ou des cours universitaires ou hospitaliers. D’autres suivent des ateliers, des programmes de formation, des séminaires ou des conférences communautaires.
Les travailleuses et travailleurs sociaux et les infirmières et infirmiers sont particulièrement nombreux dans les milieux psychiatriques, et sont souvent plus disponibles que les médecins. Les travailleuses et travailleurs sociaux sont formés pour cerner les effets du milieu social sur la santé d’une personne (par milieu social, nous entendons son logement, sa famille, son milieu de travail, sa situation financière, ses soutiens sociaux, son éducation, son sexe, etc.).
Une personne consulte un.e psychothérapeute pour parler d’un problème qu’elle reconnaît en elle. Elle peut choisir une thérapie individuelle, de groupe, de couple ou familiale. La recherche scientifique démontre l’efficacité de la psychothérapie ou de la pharmacothérapie contre les problèmes de santé mentale ainsi que leur efficacité lorsqu’elles sont combinées.
En général, les gens cherchent l’aide d’un.e professionnel.le lorsque leur problème de santé mentale commence à affecter sérieusement certaines facettes de leur vie (p. ex. relations, travail, études) ainsi que leur capacité de fonctionner et de prendre plaisir à la vie.
Si vous cherchez un.e thérapeute, adressez vous aux professionnels ou aux organismes suivants :
Souvent, la meilleure façon de trouver un.e thérapeute est de suivre la recommandation d’un.e ami.e, d’un membre de votre famille ou d’un fournisseur de soins de santé que vous respectez. Au besoin, essayez d’obtenir plus d’une recommandation à la fois, et inscrivez vous à plusieurs listes d’attente en même temps.
N’hésitez pas à poser des questions pour savoir si le style et l’approche d’un.e thérapeute vous conviennent. Exemples de questions à poser :
Considérez les avantages de trouver un.e thérapeute du même sexe, du même âge, de la même orientation sexuelle, de la même culture ou de la même origine ethnique que vous, ou, tout au moins, un.e professionnel.le qui soit sensible à ces éléments ou à d’autres facteurs que vous jugez critiques pour votre identité et votre vision du monde. Il est également bon de savoir combien de séances un.e thérapeute vous offre, et à quel prix.
Le temps que vous devez consacrer à une thérapie dépend de la nature de votre problème. Ce dernier peut être simple et n’exiger que quelques séances, ou il peut être complexe et exiger environ 20 séances. Certaines personnes suivent une thérapie toute leur vie, de façon intermittente.
Une psychothérapie offerte par un.e psychiatre ou un autre médecin ne vous coûtera rien parce qu’elle est couverte par votre régime provincial d’assurance maladie. Les services psychothérapeutiques offerts par d’autres professionnels de la santé (p. ex. psychologues, travailleuses et travailleurs sociaux) peuvent être gratuits s’ils sont offerts dans un hôpital, une clinique ou un organisme financé par le gouvernement. Si le ou la psychothérapeute a un cabinet privé, ses services ne seront pas couverts, et vous devrez payer des frais, dont le montant dépendra de son expérience et de sa formation, ainsi que du type de thérapie suivie (la thérapie de groupe est souvent moins coûteuse). Certains thérapeutes proposent un barème, ce qui veut dire qu’ils peuvent offrir leurs services à frais réduits selon votre niveau de revenu.
Les frais d’une psychothérapie peuvent également être couverts par un régime d’assurance-maladie complémentaire ou un régime d’assurance privée (par exemple, si vous avez un régime de prestations de santé grâce à votre emploi). Certains régimes couvrent seulement les services jusqu’à un certain montant, et seulement pour certains types de thérapeutes (p. ex. les psychologues, mais pas les travailleuses et travailleurs sociaux).
Si vous travaillez pour une organisation importante, vous avez peut être droit à un programme d’aide aux employés (PAE), parfois appelé programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF).
Si vous êtes étudiant.e, votre école secondaire, collège ou université vous offre probablement des services de counseling gratuits. Certaines collectivités disposent également de cliniques, de groupes de soutien et de centres de jour qui offrent gratuitement des services de counseling.
Un bon traitement est souvent le résultat d’une bonne évaluation. En outre, vous devez suivre des objectifs thérapeutiques clairs, dont vous aurez discuté et que vous aurez fixés avec votre thérapeute. Pour atteindre vos objectifs, il vous faut un.e thérapeute qui possède la formation et l’expérience qui correspondent à votre type de problème, que vous respectez et en qui vous avez confiance.
Lorsque vous commencez une thérapie, vous avez probablement en tête certains objectifs ou certaines idées des changements que vous désirez apporter dans votre vie. Si, avec le temps, vous atteignez ces objectifs, il y a de bonnes chances que la thérapie est en train de vous aider. Il est important de comprendre qu’on n’obtient pas de résultats du jour au lendemain. Il arrive même qu’on se sente pire au début d’une thérapie, quand certains problèmes remontent peu à peu à la surface.
Si vous n’arrivez pas à savoir si vous faites des progrès en thérapie, vous devez en parler avec votre thérapeute. Vous voudrez peut-être réserver du temps pendant vos séances pour évaluer vos progrès.
Selon certaines études, seulement 15 pour cent des thérapies réussies sont dues au modèle ou à la méthode thérapeutique. Le facteur le plus important d’une bonne thérapie est la qualité de la relation entre thérapeute et client.e.
Une relation de confiance avec votre thérapeute est la clé d’une bonne thérapie. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec votre thérapeute, il se peut que vos personnalités n’aillent pas bien ensemble, ou encore, que votre thérapeute pratique une forme de thérapie qui ne convienne pas à votre problème. Toutefois, il est également possible que votre malaise soit lié au fait de parler ouvertement d’un problème difficile, ou à l’angoisse que vous ressentez à la perspective de vous ouvrir à quelqu’un que vous ne connaissez pas.
Pour déterminer la source de votre malaise, il est important d’en discuter avec votre thérapeute. Si vous avez déjà suivi une thérapie, il est utile d’expliquer à votre thérapeute ce qui a marché et ce qui n’a pas marché avec les thérapeutes précédents. Cela lui donnera une idée de ce que vous voulez accomplir en thérapie et de sa capacité à vous aider.
Cela dit, si une thérapie ne donne pas les résultats escomptés, ne persistez pas. Vous pouvez toujours « congédier » votre thérapeute! Toutefois, assurez vous d’abord de trouver quelqu’un d’autre qui pourra vous aider. Votre thérapeute actuel.le pourrait vous orienter vers un.e autre thérapeute.
Un.e thérapeute doit assurer la confidentialité de vos renseignements. Cependant, il y a quelques exceptions à la règle. Dans certaines procédures judiciaires, si votre thérapeute a des raisons de croire que vous risquez de vous blesser gravement ou de blesser autrui, il ou elle à l’obligation de le signaler. Si, par exemple, un.e praticien.ne de la santé soupçonne que vous avez commis une infraction contre un enfant, il ou elle doit obligatoirement le signaler à la Société d’aide à l’enfance. Si un.e client.e est atteint.e d’une maladie, notamment un problème de santé mentale, qui l’empêche de conduire un véhicule à moteur en toute sécurité, le ou la physicien.ne doit le signaler au ministère des Transports.
Dans certaines situations, comme les cas d’agression sexuelle, un tribunal peut exiger la production de votre dossier de thérapie ou contraindre votre thérapeute à témoigner. Par conséquent, il est bon de demander à votre thérapeute ce qu’il ou elle versera à votre dossier, et comment ces renseignements seront consignés.
Votre thérapeute doit, dès le début de la thérapie, vous expliquer les questions liées à la confidentialité et à la vie privée.
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