Les antipsychotiques peuvent soulager les symptômes de la psychose comme les idées délirantes (fausses croyances) et les hallucinations (voir ou entendre quelque chose qui n’existe pas).
Les antipsychotiques peuvent soulager les symptômes de la psychose comme les idées délirantes (fausses croyances) et les hallucinations (voir ou entendre quelque chose qui n’existe pas). Ces médicaments, qu’on appelait autrefois tranquillisants majeurs et neuroleptiques, sont la principale catégorie de médicaments utilisés pour traiter les personnes ayant la schizophrénie. On les utilise également pour traiter la psychose associée au trouble bipolaire, à la dépression et à la maladie d’Alzheimer, stabiliser l’humeur des personnes ayant un trouble bipolaire, réduire l’angoisse des personnes aux prises avec un trouble anxieux et atténuer les tics des personnes ayant le syndrome de Gilles de La Tourette.
Dans les heures ou les jours qui suivent leur administration, les antipsychotiques peuvent aider à atténuer ou à éliminer la confusion chez les personnes qui font une psychose grave. Toutefois, il peut s’écouler de quatre à six semaines avant que tous leurs effets se fassent sentir. Ces médicaments peuvent aider à maîtriser les symptômes, mais ils ne guérissent pas le trouble sous-jacent. Lorsqu’on les prend pendant longtemps, les antipsychotiques peuvent également prévenir de nouveaux épisodes psychotiques.
Les antipsychotiques peuvent venir en aide à certaines personnes qui font une psychose ou qui ont un trouble de l’humeur. Toutefois, ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires graves. La médication vise à soulager et à maîtriser les symptômes tout en atténuant le plus possible les effets secondaires.
L’administration d’antipsychotiques combinée à un autre traitement et à des services de soutien peut aider à composer avec les symptômes et améliorer la qualité de vie. La thérapie familiale, les groupes d’entraide formés de pairs, les services de counseling fournis à l’école ou au travail, ainsi que l’aide au logement et à l’emploi peuvent également s’avérer utiles. Par ailleurs, certains spécialistes offrent maintenant des séances de thérapie cognitivocomportementale pour aider les personnes qui en ont besoin à composer avec les voix qu’elles entendent.
Il est particulièrement important de prendre soin de votre santé physique si vous prenez des antipsychotiques. La schizophrénie et les médicaments qui servent à la traiter peuvent accroître le risque de diabète et d’autres troubles de santé graves. Consultez votre médecin régulièrement pour avoir une bonne santé physique. Vous devriez également manger sainement, faire de l’exercice régulièrement et bien dormir.La psychose peut être dangereuse et invalidante. De plus, elle peut faire peur et donner l’impression qu’on est seul. Les symptômes de la psychose, comme les idées délirantes et les hallucinations, peuvent se manifester graduellement ou rapidement. Certaines personnes qui font une psychose ne se rendent pas compte que les expériences qu’elles vivent ne sont pas normales ; elles croient que ce qui se passe dans leur tête est réel.
Le dépistage et le traitement précoces de la psychose accroissent considérablement la capacité de la personne à se rétablir et à mener une vie gratifiante. La famille, les amis, les collègues et les fournisseurs de soins de santé jouent un rôle important, car ils peuvent repérer les signes de psychose et encourager la personne à se faire traiter. Toutefois, les symptômes de la psychose peuvent mener la personne à couper les liens avec celles et ceux qui sont les mieux placés pour l’aider à suivre un traitement. Les membres de la famille et tous ceux et celles qui soutiennent la personne atteinte d’une psychose voudront peut-être obtenir de l’aide eux aussi, par exemple en se joignant à un groupe de soutien familial.
Les antipsychotiques peuvent avoir des effets bénéfiques sur les personnes ayant un trouble anxieux ou de l’humeur qui prennent des antidépresseurs ou des psychorégulateurs. Dans ce cas, les antipsychotiques peuvent aider à maîtriser les symptômes comme l’irritabilité, la déprime, les pensées désorganisées, les troubles de concentration et les trous de mémoire.
On pense que la psychose est causée notamment par la suractivité d’une substance chimique présente dans le cerveau appelée dopamine et que les antipsychotiques bloquent cet effet. Ainsi, les symptômes de la psychose, comme le fait d’entendre des voix et les idées délirantes, deviennent moins prononcés et moins inquiétants. Toutefois, il se peut que ces symptômes ne disparaissent pas entièrement. Certaines personnes peuvent continuer à entendre des voix et à avoir des idées délirantes, mais elles sont mieux en mesure de déterminer ce qui n’est pas réel et de se concentrer sur leur travail, leurs études ou leur famille.
Les antipsychotiques peuvent avoir des effets secondaires désagréables, surtout lorsque les symptômes sont graves et que la dose est élevée. Ces effets devraient devenir bénins ou à tout le moins supportables lorsqu’on réduit la dose et à mesure que l’organisme s’adapte à la présence du médicament.
La plupart des effets secondaires disparaissent lorsqu’on cesse de prendre le médicament. Toutefois, il existe un risque de dyskinésie tardive permanente, un syndrome caractérisé par des mouvements involontaires de diverses parties du corps.
Certaines personnes acceptent de vivre avec les effets secondaires en raison du soulagement que les médicaments leur procurent. D’autres estiment que ces effets sont trop pénibles et décident de ne pas prendre ces médicaments.
Reportez-vous aux renseignements que vous a fournis votre médecin ou votre pharmacien pour connaître les effets secondaires des médicaments qui vous ont été prescrits. Si vous vous inquiétez de ces effets, il est préférable de continuer à prendre le médicament et d’en parler à votre médecin le plus rapidement possible. Votre médecin pourrait :
Effets secondaires des antipsychotiques
Les effets secondaires varient selon le type de médicament. Vous trouverez ci-après des renseignements supplémentaires sur ces effets.
Maîtriser les effets secondaires
Vous pouvez contribuer à maîtriser les effets secondaires possibles en :
En général, les antipsychotiques sont classés selon deux catégories : les antipsychotiques de première génération (typiques) et ceux de deuxième génération (atypiques). La différence principale entre ces deux catégories est que les antipsychotiques de première génération bloquent la dopamine tandis que ceux de deuxième génération, en plus de bloquer la dopamine, agissent sur les niveaux de sérotonine. Des recherches laissent croire que certains médicaments de deuxième génération ont des effets secondaires moins prononcés sur le plan des mouvements du corps que ceux causés par les médicaments de première génération.
Dans l’ensemble, les deux catégories de médicaments sont tout aussi efficaces l’une que l’autre. Cela dit, aucun médicament ni type de médicament n’a les mêmes effets sur les personnes qui les prennent. Lorsqu’on administre un médicament à un groupe de personnes, le tiers d’entre elles ressentiront des effets bénéfiques, le tiers constateront que le médicament soulage quelques symptômes seulement et le tiers ne ressentiront aucun effet. C’est pourquoi il faut parfois essayer plusieurs antipsychotiques pour trouver celui qui donne les meilleurs résultats.
La plupart de ces médicaments sont administrés sous forme de comprimés. Certains le sont sous forme liquide tandis que d’autres sont injectés. Il existe des injections de longue durée (forme de dépôt) qui sont données entre une fois par semaine et une fois par mois.
Dans bien des cas, on prescrit à la fois des antipsychotiques et d’autres médicaments afin de traiter d’autres symptômes de la maladie mentale ou d’atténuer les effets secondaires.
En général, on prescrit des antipsychotiques de deuxième génération, également appelés antipsychotiques atypiques, aux personnes qui doivent prendre ces medicaments pendant longtemps.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l’olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l’aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril). La clozapine se distingue des autres antipsychotiques car, dans bien des cas, elle fait effet lorsque d’autres médicaments s’avèrent inefficaces. Toutefois, comme il faut surveiller le nombre de globules blancs des personnes qui en prennent, ce n’est pas le médicament privilégié pour le traitement.
En général, on préfère utiliser les antipsychotiques de deuxième génération pour traiter la schizophrénie. On les utilise parfois pour traiter les troubles anxieux et de l’humeur comme le trouble bipolaire, le trouble de stress post-traumatique et le trouble obsessionnel-compulsif, bien qu’ils n’aient pas été approuvés officiellement pour cela.
La liste suivant énumère d’autres effets secondaires de ces médicaments et indique quels médicaments ont ces effets, par niveau de risqué décroissant.
Gain de poids, diabète: clozapine, olanzapine, quétiapine, rispéridone, ziprasidone, aripiprazole.
Mouvements du corps (p. ex., tremblements, raideurs, agitation): rispéridone, olanzapine, quétiapine, ziprasidone, aripiprazole, clozapine,
Sédation (p. ex., somnolence, perte d’énergie): clozapine, olanzapine et quétiapine, rispéridone, ziprasidone, aripiprazole.
Baisse de désir et de fonctionnement sexuels, absence de règles, écoulements mammaires: rispéridone, olanzapine, quétiapine, clozapine, ziprasidone.
Antipsychotiques de première génération (typiques) Ces médicaments, qui sont plus anciens, comprennent la chlorpromazine (connue autrefois sous le nom de Largactil), le flupenthixol (Fluanxol), la fluphénazine (Modecate), l’halopéridol (Haldol), la loxapine (Loxapac), la perphénazine (Trilafon), la pimozide (Orap), la trifluopérazine (Stelazine), le thiothixène (Navane) et le zuclopenthixol (Clopixol).
Les effets secondaires de ces antipsychotiques varient selon le médicament et comprennent la somnolence, l’agitation, l’assèchement de la bouche, la constipation, une vision trouble, un blocage émotionnel, des étourdissements, la congestion nasale, le gain de poids, des seins sensibles au toucher, des écoulements mammaires, l’absence de règles, ainsi que des raideurs ou des spasmes musculaires.
Si vous prenez des antipsychotiques pour traiter une psychose, la durée du traitement dépendra des causes de la psychose et du nombre d’épisodes que vous avez eus. Dans certains cas, le traitement prend fin lorsque les symptômes de la psychose ont été soulagés. Dans d’autres, on doit prendre des antipsychotiques plus longtemps pour prévenir d’autres épisodes.
Si on vous a prescrit un nouvel antipsychotique dans le cadre d’un traitement de longue durée, vous devriez prendre ce médicament pendant au moins un mois avant de décider s’il vous convient ou non.
Les drogues qui engendrent une dépendance créent une euphorie, un désir intense de continuer à en prendre et un besoin d’accroître la quantité prise pour ressentir les mêmes effets. Les antipsychotiques n’ont pas ces effets.
Toutefois, à l’instar des médicaments pouvant entraîner une dépendance, les antipsychotiques peuvent causer des effets de sevrage si vous cessez de les prendre, surtout si vous cessez de les prendre du jour au lendemain. Ces effets peuvent comprendre des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des maux d’estomac, des étourdissements et des tremblements. Quand vient le temps de réduire votre dose d’antipsychotiques ou de cesser d’en prendre, il est préférable de le faire graduellement afin d’atténuer les effets de sevrage.
Que vous vouliez réduire votre dose d’antipsychotiques ou cesser d’en prendre, vous devez le faire graduellement. Si vous changez votre dose subitement, vous augmenterez considérablement le risque que les symptômes de la psychose réapparaissent ou s’intensifient.
Commencez par vous demander si le moment est bien choisi. Vous sentez-vous bien ? Pouvez-vous composer avec le stress dans votre vie ? Avez-vous le soutien de votre famille et de vos amis ?
Si vous pensez être prêt, parlez-en à votre médecin. S’il n’est pas d’accord, demandez-lui pourquoi. Si vous n’êtes pas de son avis, vous pouvez consulter un autre médecin pour obtenir une autre opinion.
Si votre médecin est d’accord avec vous, il vous conseillera de ne pas sauter de dose mais de la réduire graduellement. On recommande généralement de réduire la dose de 10 % à la fois en attendant au moins deux ou trois semaines avant de réduire la dose à nouveau. Cette réduction peut donc s’échelonner sur plusieurs mois. Si vous utilisez un coupe-pilule ou si vous prenez un médicament liquide, il vous sera plus facile de réduire votre dose.
Si vous voulez cesser de prendre plus d’un médicament, votre médecin vous suggérera sans doute de réduire la dose d’un médicament à la fois.
Si vous avez réduit votre dose et que vous ne vous sentez pas bien, dites-le à votre médecin. Il vous aidera à déterminer si vous éprouvez les effets du sevrage ou s’il semble que les symptômes soient en voie de réapparaître. Vous voudrez peut-être revenir à votre dose initiale. Il importe de trouver la dose qui vous convient le mieux.
Les antipsychotiques peuvent interagir avec d’autres médicaments qui vous ont été prescrits par votre médecin ou dentiste et avec des remèdes à base de plantes médicinales ou des drogues de rue. N’oubliez pas de faire part à votre médecin de tous les médicaments et drogues que vous prenez.
Avant de prendre des remèdes à base de plantes médicinales ou tout autre médicament, y compris des comprimés contre le rhume ou les allergies ou du sirop contre la toux, demandez à votre médecin ou pharmacien si ces médicaments interagiront avec les antipsychotiques que vous prenez.
Les antiacides peuvent nuire à l’absorption des antipsychotiques et atténuer leurs effets. Vous pouvez éviter cela en prenant les antiacides au moins deux heures avant de prendre vos médicaments ou une heure après les avoir pris.
Le tabac peut accélérer la décomposition de certains antipsychotiques dans l’organisme. Cela signifie que les personnes qui fument beaucoup pourraient avoir besoin d’une dose plus élevée que les personnes qui ne fument pas. Le café a des effets inverses. Il ralentit la décomposition des antipsychotiques. Si vous changez le nombre de cigarettes que vous fumez ou la quantité de café que vous buvez, dites-le à votre médecin, car celui-ci pourrait devoir modifier votre dose.
Les antipsychotiques peuvent intensifier les effets de l’alcool et accroître la somnolence et les étourdissements. Vous devriez être en mesure de prendre un verre ou deux à l’occasion mais n’oubliez pas qu’un verre pourrait avoir l’effet de deux ou même de trois verres.
Le tabagisme et les problèmes liés à l’alcool sont plus courants chez les personnes ayant la schizophrénie qu’ils ne le sont au sein de la population générale. On ne sait pas très bien pourquoi. Toutefois, on sait que le tabagisme réduit l’espérance de vie et que l’alcool peut rendre la gestion des symptômes de la schizophrénie encore plus difficile. Soyez honnête avec votre médecin au sujet de votre usage du tabac et de votre consommation d’alcool. Ainsi, il aura une meilleure idée de votre état de santé et pourra déterminer s’il doit modifier votre médication. De plus, vous pourrez profiter de l’occasion pour envisager de réduire votre usage du tabac ou votre consummation d’alcool ou d’y mettre fin.
Certaines drogues de rue comme la marijuana, la cocaïne et les amphétamines peuvent avoir des effets agréables à court terme, mais peuvent entraîner la réapparition ou l’aggravation des symptômes. De plus, ces drogues accroissent le risque de psychose, même chez les personnes qui n’ont pas la schizophrénie ou un autre problème de santé mentale. Enfin, les drogues de rue peuvent nuire à vos médicaments ou aggraver leurs effets secondaires.
Puis-je conduire un véhicule en toute sécurité si je prends des antipsychotiques ? Comme les antipsychotiques peuvent avoir des effets sédatifs, mieux vaut vous abstenir de conduire ou d’utiliser des machines tant que vous ne savez pas comment vous réagirez aux medicaments.
Les antipsychotiques peuvent atténuer la libido et causer des problèmes sexuels. Certains hommes ont de la difficulté à avoir ou à maintenir une érection ou à éjaculer. Les femmes peuvent être incapables d’avoir un orgasme. Si vous éprouvez ces effets secondaires, dites-le à votre médecin. Dans bien des cas, il peut modifier la dose ou remplacer le médicament pour atténuer les problèmes.
Par ailleurs, les antipsychotiques peuvent perturber le cycle menstruel et produire des résultats faussement positifs lors d’un test de grossesse.
La situation de chaque femme est différente. Parlez-en à votre médecin. En général, les femmes enceintes ayant déjà fait une psychose qui veulent prendre des antipsychotiques doivent déterminer si le jeu en vaut la chandelle. La psychose peut nuire aux soins prénataux et à la capacité de la mère de prendre soin de son bébé. Si l’antipsychotique atténue le risque de rechute ou la détresse, ses avantages peuvent l’emporter sur les risques.
L’usage d’antipsychotiques pendant la grossesse et l’allaitement est relativement sûr. Si on prend de fortes doses de ces médicaments peu avant l’accouchement, le bébé pourrait avoir des troubles respiratoires temporaires à la naissance ou éprouver des symptômes de sevrage (p. ex., agitation, problèmes d’alimentation). Les antipsychotiques sont transmis à l’enfant par le lait maternel et, selon la dose, ils peuvent le rendre somnolent. Toutefois, on peut atténuer le plus possible et gérer les symptômes à court terme. Votre médecin peut vous aider à choisir le médicament le plus sûr que vous pourrez prendre pendant la grossesse et l’allaitement et déterminer la dose qui sera la plus efficace et comportera le moins de risque possible. Si vous décidez de cesser la médication pendant la grossesse ou l’allaitement, consultez votre médecin plus souvent pour qu’il puisse vous aider à surveiller la réapparition des symptoms.
L’efficacité et les risques des antipsychotiques peuvent varier selon l’âge de la personne qui les prend.
On peut utiliser les antipsychotiques pour traiter les enfants et les adolescents qui sont très agressifs ou qui ont des troubles psychiatriques graves comme la psychose, le trouble bipolaire, le syndrome de Gilles de La Tourette et l’autisme. Dans bien des cas, la psychothérapie joue aussi un rôle important. Les enfants et les adolescents sont plus susceptibles que les adultes d’éprouver les effets secondaires de ces médicaments, particulièrement ceux des antipsychotiques de deuxième génération (atypiques).
Les personnes âgées de 60 ans et plus sont plus sensibles aux médicaments. Par conséquent, il se peut qu’elles aient besoin d’une dose plus faible. Cette sensibilité accrue les rend plus susceptibles que les personnes plus jeunes d’éprouver des effets secondaires. En outre, il est plus probable qu’elles aient d’autres troubles de santé et qu’elles prennent d’autres médicaments qui pourraient interagir avec les antipsychotiques. Enfin, les antipsychotiques peuvent accroître le risque de chutes, surtout si on les prend avec d’autres médicaments.
La dyskinésie tardive et d’autres effets secondaires entraînant des mouvements du corps peuvent se manifester chez les personnes âgées qui prennent des antipsychotiques depuis longtemps. Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes d’éprouver ces effets secondaires.
On a parfois recours aux antipsychotiques pour calmer les personnes âgées qui font une psychose liée à la démence. Toutefois, l’administration d’antipsychotiques à des personnes âgées est associée à un risque accru d’accident vasculaire cérébral. On devrait toujours essayer d’abord d’autres moyens de calmer la personne. Si on estime qu’il faut avoir recours à des antipsychotiques, on devrait cesser de les administrer dès que les symptômes ont été soulagés.
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