L'assimilation culturelle des enfants et la manière dont les parents immigrés et réfugiés peuvent apporter leur soutien
Avec Dre Debra Stein,
Question
Public Cible: Travailleurs sociaux et les professionnels du secteur de l'établissement
Il semble que les enfants assimilent la culture et le mode de vie canadiens plus rapidement que leurs parents, ce qui les amène souvent à des conflits avec les parents et les proches qui ont des idées et des valeurs différentes des leurs (par exemple, l'autorité parentale, les accomplissements scolaires, les obligations familiales). Afin d'anticiper telles situations, quels sont les éléments dont les parents immigrants et réfugiés ont besoin pour être en mesure de mener telles conversations?
À Propos de L'Expert :
Dre Debra Stein est une psychiatre de l’enfance et de l’adolescence au Sick Kids Centre pour la santé mentale communautaire, ou elle est co-chef de l’équipe de consultation sur la migration, une unité d’enseignement avec de l’expertise dans la réinstallation et l’acculturation. La Dre Stein travaille avec des conseillers de l’établissement au Centre canadien pour les victimes de la torture depuis plus de 15 ans, à offrir des consultations et des traitements à des clients de tous âges, avec un accent sur l’enfance, la jeunesse et les familles. Elle a donné des conférences sur de divers aspects de la santé mentale des réfugiés, y compris des ateliers axés sur les compétences pour les travailleurs de première ligne, les traumatismes psychologiques et l’attachement parent-enfant, et les besoins uniques des jeunes réfugiés.
Reponse
Je suis tout à fait d'accord sur le fait que les enfants et les jeunes nouvellement arrivés sont généralement beaucoup plus rapides à saisir la langue et à s'adapter aux normes d'accueil que leurs parents, et que cela peut être une source de conflit, mais je pense que l'éducation parentale doit être dispensée de manière souple et adaptée. Le risque de fournir une "formation" aux familles nouvellement arrivées est que cette formation peut valoriser un style parental plutôt qu'un autre et amener les parents à penser qu'ils ne peuvent pas compter sur leurs propres compétences et ressources. En d'autres termes, ces formations peuvent être perçues comme culturellement dangereuses par certains parents. Oui, les familles doivent connaître les lois qui régissent la discipline physique des enfants, mais je suis favorable à l'idée que les organisations animent des groupes de soutien où les parents sont codirigés et apportent des sujets d'intérêt au groupe.